Comment aller vite en vélo
Les trois choses qui nous ralentissent sont 1) la traînée aérodynamique, 2) la résistance du roulement et 3) la force de la gravité
Pour aller vite en vélo, il faut bien comprendre ce qui nous empêche d’aller vite! Les trois choses qui nous ralentissent sont :
- La traînée aérodynamique
- La résistance du roulement
- La force de la gravité
La traînée aérodynamique
Environ 80 % de la traînée aérodynamique est créée par la position du corps. Ainsi, seulement 20 % de la traînée aérodynamique est créée par le vélo et les roues. En d’autres mots, mieux vaut dépenser son argent dans un bon positionnement de vélo que sur un vélo! Il est important de trouver une position qui convient à soi et que l’on garder durant l’entièreté du triathlon ou du contre-la-montre. Ça ne sert à rien d’avoir une position très aéro si on ne peut pas la maintenir durant les 180 km de l’Ironman. Mieux vaut avoir une position plus confortable et possiblement légèrement mois aérodynamique mais que l’on peut garder tout le temps qu’une position que l’on ne peut pas garder durant l’entièreté de la course. Il faut aussi que l’on soit capable d’effectuer des efforts à vitesse de course en maintenant cette position et il faut donc s’entraîner en effectuant nos intervalles en position aéro. Également, il faut être apte à être le plus stable sur le vélo et éviter de bouger de haut en bas ou de gauche à droite puisque chaque petit mouvement de notre corps et de notre têtes nuit à notre aérodynamisme. Pour se faire il faut renforcir ses abdominaux et son bas du dos et il faut constater penser à sa position durant la course. Lorsque l’effort est intense et lorsque l’on est fatigué à la fin de la course on a tendance à avoir une moins bonne position sur notre vélo et à se déplacer inutilement de gauche à droite. Il est donc encore plus important de penser à sa position dans ces moments.
Il existe plusieurs façons de tester sa position selon votre budget. Les systèmes bioracer et stac performance sont de plus en plus accessibles et permettent de déterminer quelle position est la plus aérodynamique ou quel casque est le meilleur pour vous. Ces outils ne vous permettront toutefois pas de déterminer si un habit est plus aérodynamique qu’un autre. Pour se faire, il faut faire des tests en soufflerie ou en vélodrome. Ces tests sont très coûteux mais peuvent permettre de sauver de précieuses secondes. Il existe également des appareils comme Notio Konect qui permettent de mesurer l’aérodynamique sur la route.
Le choix de casque est très important et est très individuel. Il n’est pas vrai qu’il existe UN casque qui est meilleur que tous les autres puisqu’un casque peut convenir à une personne mais pas à une autre selon leur position sur le vélo. Il faut donc choisir le casque qui convient le mieux à sa position. Mieux vaut trouver le casque qui convient à sa position idéale que d’adapter sa position pour qu’elle convienne à son casque. Le gros avantage que l’on a contrairement aux cyclistes professionnels qui doivent absolument utiliser le casque fournit par l’équipe est que l’on peut magasiner et choisir le casque idéal pour soi. Bien que l’aérodynamisme du casque soit très important il ne faut pas non plus négliger le poids du casque et l’aération du casque. Si en portant un casque pas aéré on fait un coup de chaleur ou on devient déshydraté, ce n’est pas idéal!
La résistance du roulement
La résistance du roulement est créée par les pneus, la chaîne, les galets et le boîtier de pédalier. Des pièces usées et sales vont engendrer plus de friction et ainsi vous ralentir. Les pièces Cycling Ceramic ou Ceramic Speed peuvent sauver quelques watts en comparaison à des pièces conventionnelles mais la différence est minime. Il faut également bien choisir le type de pneu et la pression dans les pneus adéquatement selon les conditions de la route et les conditions climatiques.
La force de la gravité
La triste réalité est que notre poids nous ralentit lorsque l’on grimpe des côtes! C’est pour cette raison que les grimpeurs qui ont un poids plume peuvent grimper les côtes beaucoup plus rapidement que les sprinteurs et les spécialistes du contre-la-montre. C’est pour cette raison que l’on parle si souvent de watts par kilogramme, donc le rapport entre la puissance développée et notre poids corporelle. Il faut trouver le juste milieu pour être à la fois puissant et léger. Il faut aussi penser à tout ce que l’on met sur notre vélo lors d’un Ironman, soit nos bouteilles d’eau et nos produits énergétiques. Étant donné que l’on a accès à des stations d’eau sur le parcours de vélo, il ne sert à rien d’apporter avec soi plusieurs bouteilles d’eau puisque ce poids en extra nous ralentit dans les côtes.
Bref, pour aller vite en vélo, il ne suffit pas de développer beaucoup de puissance. Il faut avoir une bonne position sur notre vélo et maintenir cette position le plus longtemps possible. Il faut également limiter la résistance du roulement en utilisant du matériel en bon état et il faut optimiser son wattage par kilogramme de poids.
